Chez nous, la Journée de la Terre ne passe jamais inaperçue. C’est un moment qu’on attend avec plaisir, un peu comme une piqûre de rappel douce mais nécessaire. Une pause dans le tumulte du quotidien pour se reconnecter à ce qui compte vraiment : la nature, les saisons, les gestes simples. Et cette année-là, en 2015, Google a eu une idée plutôt maligne pour marquer le coup : un quiz. Pas un truc scientifique ou culpabilisant, non. Un petit test ludique qui vous demandait en gros : Quel animal êtes-vous ?
Franchement, je ne m’y attendais pas. J’ai cliqué par curiosité. Et je suis tombé sur une série de questions qui m’ont fait sourire. Quelle est votre nourriture préférée ? Plutôt solitaire ou sociable ? Le genre de test qui fait surgir un rire ou un souvenir. Et à la fin, Google m’a annoncé que j’étais… un pangolin. Oui, un pangolin. Il paraît que c’est calme, discret, un peu farouche mais ultra résistant. J’ai pris ça comme un compliment.
Mais derrière cette légèreté, ce petit quiz racontait quelque chose de plus profond. Il posait cette question essentielle : Et vous, quelle place vous prenez sur cette planète ?
La Journée de la Terre, c’est quoi, au juste ?
On pourrait croire que c’est une journée parmi tant d’autres dans un calendrier déjà bien rempli. Mais celle-ci a quelque chose de particulier. Elle existe depuis 1970 et a été lancée aux États-Unis, après une énorme marée noire en Californie. Depuis, elle a fait du chemin. Aujourd’hui, le 22 avril, on célèbre la Terre dans plus de 190 pays. Une journée pour ralentir, observer, comprendre, et – surtout – agir.
Chez moi, je la vis un peu comme un rituel. On coupe un peu les écrans, on jardine, on cuisine maison, on ressort les bocaux, on trie les placards… C’est symbolique, oui. Mais chaque petit geste compte. Et si ça commence par un quiz un peu rigolo sur Google, pourquoi pas ?
Ce quiz Google, pourquoi il a marqué les esprits ?
Parce qu’il était ludique, rapide, inattendu. Et surtout, parce qu’il touchait à quelque chose de personnel. On ne vous parlait pas directement de gaz à effet de serre ou de fonte des glaces. On vous demandait si vous aimiez faire la sieste, si vous préfériez les sushis ou les burgers, si vous étiez plutôt du genre aventurier ou casanier.
Et selon vos réponses, le quiz vous associait à un animal. Un paresseux, une crevette-mante, un dragon de Komodo… chacun avec une description amusante mais bien pensée. Le but, ce n’était pas de vous faire culpabiliser, mais de vous faire réfléchir autrement à votre rapport au vivant.
Ce que j’ai adoré, c’est la façon dont ce petit test m’a amené à parler d’écologie autour d’un café, avec des amis qui, d’habitude, ne se sentent pas “concernés”. L’un était un loup, l’autre un escargot. Et en rigolant, on a fini par parler d’empreinte carbone, de consommation, de déchets. Tout ça sans le dire vraiment.
L’écologie par le jeu : une idée à creuser
En déco, comme dans la vie, j’aime les approches douces. Celles qui n’imposent rien mais éveillent l’envie de faire autrement. Ce quiz de Google, c’est exactement ça. Un petit pas. Une invitation à penser autrement. Et mine de rien, c’est peut-être plus efficace qu’un long discours.
Aujourd’hui encore, même s’il n’est plus en ligne, on trouve des quiz du même genre, sur d’autres plateformes. Le site We Demain, par exemple, propose un test assez chouette : Connaissez-vous bien notre planète ? Douze questions. Des vraies infos. Pas moralisateur. Parfait pour apprendre sans se prendre la tête.
Ce genre de quiz, c’est utile pour :
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S’évaluer sans pression
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Apprendre deux-trois choses à glisser dans un dîner
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Ouvrir la discussion avec les enfants ou les ados
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Déculpabiliser les néophytes
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Et parfois, s’amuser à se comparer avec ses proches
Et si ça déclenche un sourire ou une prise de conscience, c’est gagné.
Comment Google s’engage pour la planète (au-delà du quiz)
On peut être critique envers les géants du numérique, mais il faut reconnaître que Google a su faire évoluer sa stratégie. En parallèle du quiz de la Journée de la Terre, le moteur de recherche a multiplié les doodles éducatifs, les cartes interactives, les articles sur les solutions durables.
Il existe même une page dédiée à leurs actions en matière de durabilité. On y apprend qu’ils cherchent à fonctionner à 100 % en énergie renouvelable, qu’ils optimisent les itinéraires sur Maps pour limiter l’empreinte carbone, ou qu’ils investissent dans des projets de reforestation.
Ce ne sont pas de simples effets d’annonce. Et je trouve ça plutôt rassurant. Parce que si les grands s’y mettent, c’est que quelque chose bouge.
Ce que cette journée m’inspire, chaque année
Il y a un truc que je fais toujours le 22 avril. Une sorte de rituel maison. Je ressors mon carnet à spirale. Celui où je note mes idées, mes envies, mes projets. Et je me demande : Qu’est-ce que je peux faire, cette année, à mon échelle ?
Parfois c’est très simple : remettre un bac à compost, planter un petit carré potager, réparer un meuble au lieu d’en acheter un neuf. L’an dernier, j’ai remplacé les vieux luminaires extérieurs par des modèles solaires, très design d’ailleurs. Et cette année, je pense carrément à proposer des ateliers déco zéro déchet pour mes clients.
Quelques idées à glaner pour une Journée de la Terre inspirante :
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Troquer ses produits ménagers contre du vinaigre blanc et du savon noir
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Installer une fontaine d’eau filtrée pour éviter les bouteilles plastiques
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Donner une seconde vie à des objets déco : un vieux tiroir peut devenir une étagère murale pleine de charme
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Offrir une plante au lieu d’un objet neuf
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Organiser un dîner à la bougie, en mode “sobriété joyeuse”
Ce n’est pas la révolution, mais c’est du concret. Et surtout, ça redonne du sens à nos gestes.
Le vrai défi, ce n’est pas de faire “parfait”, c’est de faire “mieux”
Je le dis souvent à mes clients : la maison parfaite n’existe pas. Et l’écologie parfaite non plus. Ce qui compte, c’est le mouvement. Le petit pas. L’intention.
Alors oui, peut-être qu’on continuera à prendre la voiture pour aller chercher les enfants à l’école. Mais si, en parallèle, on réduit les emballages, qu’on installe un récupérateur d’eau de pluie, qu’on achète un peu plus local, un peu plus durable… eh bien, ça a du poids.
Et cette Journée de la Terre, c’est une manière douce de s’en souvenir. De remettre les compteurs à zéro, au moins dans nos têtes.
FAQ
Est-ce que le quiz de Google est encore disponible en ligne ?
Le quiz original de Google (de 2015) n’est plus accessible directement sur la page d’accueil, mais il existe encore des copies et captures d’écran sur le web. Des quiz similaires sont disponibles sur d’autres sites, comme We Demain.
Le quiz était-il éducatif ou purement ludique ?
Les deux. Il était présenté de manière humoristique, mais incitait à réfléchir à notre relation à la planète, en se connectant à un animal totem et à ses caractéristiques.
Pourquoi associer un animal à un profil ?
Parce que c’est un excellent moyen de rendre l’écologie plus personnelle. Se reconnaître dans un animal crée une forme d’empathie, et pousse à réfléchir autrement aux enjeux environnementaux.
Est-ce que Google s’engage réellement pour l’environnement ?
Oui. L’entreprise communique régulièrement sur ses efforts : énergies renouvelables, réduction de l’empreinte carbone, projets de reforestation… On peut consulter tout cela sur leur site “Sustainability by Google”.
Comment célébrer la Journée de la Terre à son échelle ?
Il n’y a pas de mode d’emploi. Mais on peut jardiner, créer, recycler, cuisiner, réduire, transmettre… L’idée, c’est de faire quelque chose qui a du sens pour soi, et si possible pour les autres.
Et vous ? Vous seriez plutôt paresseux contemplatif, colibri énergique, ou tortue sage ?
La Journée de la Terre est l’occasion rêvée de se poser la question, avec humour, mais aussi avec intention. Parce que la planète n’a pas besoin de héros parfaits. Elle a juste besoin de nous, un peu plus conscients, un peu plus présents.